A.B. SIMPSON: LUI-MÊME


J’innove une nouvelle catégorie de billets sur ce blog, celle des mots d’auteurs.
Pour commencer fort, je partage avec vous ce petit livre. Il est précieux dans ma bibliothèque, c’est le livre que j’ai lu le plus (au moins plus de 50 fois entièrement) et je continue à le lire régulièrement, à le méditer, m’exposant ainsi à la révélation qu’il contient.
Qu’il soit pour vous une source d’inspiration comme il l’a été pour moi!

Stay tuned pour d’autres trésors
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Le révérend Albert Benjamin Simpson
Quoique « Lui-même » en soit déjà à sa 11ème édition française, son auteur est encore ignoré parmi-nous. Il mériterait fort cependant d’être connu.
Né à Bayview, Prince Edward Island, Canada, le 15 décembre 1843, d’une famille écossaise, il reçut une forte et très austère éducation presbytérienne. Richement doué, mais physiquement frêle, il passa à 16 ans par une intense crise de santé et d’âme, suivie d’une conversation profonde et typique : « Souvenez-vous que la toute première bonne œuvre que vous ferez jamais… sera de croire en Jésus-Christ !. Jusqu’à ce que vous en veniez-là, toutes vos œuvres, vos prières, vos larmes et vos bonnes résolutions seront vaines. Croire au Seigneur Jésus, c’est tout simplement le prendre au mot et admettre qu’Il vous reçoit et vous sauve actuellement, à l’endroit où vous êtes. N’a-t’Il pas dit : « Celui qui vient à moi, certes, je ne le mettrai pas dehors ! »
Après avoir lu ces lignes, A. B. Simpson fit aussitôt ce pas décisif. Le résultat fut immédiat et fécond… la conviction de péché qui le torturait depuis si longtemps le quitta séance tenante. Ce fut là le début d’une vie et d’un ministère exceptionnellement bénis.
Consacré et marié à 21 ans, il fut successivement pasteur, à Hamilton du 12 Septembre 1865 au 20 Décembre 1873, à Louisville jusqu’au 7 Novembre 1879 et à New York, de Novembre 1879 au 7 Novembre 1881, puis il travailla indépendamment 38 ans.
A chacune de ces étapes, il fit des pas de géant dans la vie spirituelle, tandis que son œuvre, elle aussi, se développait de façon étonnante. La fin de son ministère à Hamilton fut marquée par la crise décrite dans ces pages. Dès lors, rempli de la vie divine, il nage en pleine liberté dans la grâce, comme un poisson dans l’Océan et, avec une rare puissance, proclame en paroles et par la plume la plénitude de la vie qui est en Christ ; il fonda une association qui devint plus tard le Christian and Missionary Alliance et, sous le même nom, le premier journal missionnaire illustré des États-Unis. Il exerça aussi un admirable ministère de guérison.
Grand centre de coopération inter-ecclésiastique, la C. and M. Alliance établit des œuvres de relèvement pour buveurs et femmes tombées, etc., créa une vingtaine de sociétés missionnaires dans les régions les plus négligées (en 25 ans, 125 de ces missionnaires avaient déjà sacrifié leur vie au service du maître).
Partout dans les États-Unis, A. B. Simpson fut appelé pour des « missions » remarquablement bénies. Son activité littéraire et oratoire fut prodigieuse.
Enfin, il fonda à Nayak sur l’Hudson un institut missionnaire qui prit un merveilleux essor. C’est là qu’il s’endormit paisiblement le 29 Octobre 1919, dans sa 76ème année.
Son labeur fut prodigieux, peu d’hommes ont vu ainsi s’ouvrir devant eux des possibilités toujours plus vastes d’exercer pour leur Sauveur une influence féconde.
Gustave Bugnion
L’Hermitage Lausanne

Lui-Même
C’est de Jésus et de Jésus seul que je voudrais vous parler. On exprime souvent devant moi le désir de posséder la guérison divine, par exemple, et le regret de ne pas y parvenir. Parfois, au contraire, on s’écrie : « ça y est, je l’ai ! »Et quand je demande : « Qu’avez-vous donc ? » On me répond : « J’ai saisi telle bénédiction ; j’ai compris la doctrine de ceci ou cela » et même : « J’ai reçu la guérison » ou : « J’ai trouvé la sanctification. » Mais, j’en rends grâce à Dieu, il nous a été enseigné que ce n’est ni une bénédiction, ni la sanctification qu’il nous faut, ce n’est ni ceci ni cela, ce n’est pas quelque chose mais quelqu’un : c’est Christ, c’est « Lui-même ».
Combien de fois cela apparaît dans Sa Parole qu’ « Il a -Lui-même- pris nos infirmités et s’est chargé de nos maladies » (Matthieu 8 :17), « Qu’Il a porté Lui-même nos péchés en son corps sur le bois. » (1 Pierre 2 :24). Ainsi, c’est la personne de Jésus-Christ qu’il nous faut. Beaucoup en ont accepté l’idée mais n’en retirent rien. Ils la reçoivent dans leur tête, dans leur conscience, et dans leur volonté; mais ils n’arrivent pas à Le mettre dans leur vie et dans leur esprit, parce qu’ils n’ont que l’expression extérieur et le symbole de la réalité spirituelle.
J’ai vu un jour une plaque de cuivre sur laquelle la Constitution des États-Unis était gravée si habilement, que, regardée de près, ce n’était qu’un texte ordinaire, tandis que si l’on s’éloignait qu’un peu, on voyait apparaître le portrait de Georges Washington, modelé par les lettres et les blancs. A quelque distance ce portrait ressortait de l’ombre même des lettres et l’on ne distinguait alors ni les mots ni les idées mais la personne seule. Et je pensai : C’est ainsi qu’il faut regarder les Écritures et comprendre les pensées de Dieu pour voir resplendir partout à travers elles le visage de son Amour, non plus des idées, ni des doctrines mais JÉSUS LUI-MÊME : la vie, la source, la présence constante qui entretient notre vie.
J’ai prié longtemps pour obtenir la sanctification ; parfois je pensais l’avoir reçue et une fois même, j’en eus la sensation. Je m’y cramponnai désespérément par crainte de la perdre et demeurai éveillé toute la nuit de peur de la laisser échapper. Et naturellement cela disparut à la première impression nouvelle et au premier changement d’humeur. J’avais perdu cela parce que je ne m’étais pas attendu à LUI. Je n’avais pris qu’une goutte d’eau du réservoir alors que j’aurai pu recevoir continuellement de LUI l’abondance par des canaux grands ouverts.
J’assistai à des réunions où l’on parlait de joie. Je crus aussi avoir cette joie mais je ne pus la conserver parce qu’Il n’était pas Lui-même ma joie.
Enfin Il me dit – avec quelle tendresse ! – « Mon enfant, reçois-moi seulement, et laisse-moi demeurer en toi et pourvoir constamment à tout moi-même. » Et lorsqu’enfin je détournai les yeux de ma sanctification et de l’expérience que j’en avais faite pour les fixer seulement sur Christ en moi, je trouvai, au lieu d’une expérience, le Christ, dépassant de beaucoup le besoin du moment, le Christ possédant tout ce dont je pourrais jamais avoir besoin et qui m’était donné à l’instant même et pour toujours ! Quel repos ce fut de le voir ainsi ! Tout était bien, et bien pour l’éternité car je n’avais pas seulement ce que je pouvais contenir à l’heure même mais aussi, en Lui, ce dont j’aurais besoin d’heure en heure jusqu’à entrevoir ce que cela sera dans les millénaires à venir quand nous « resplendirons comme le soleil dans le royaume de notre Père » (Matthieu 13 :43) et « posséderons toute la plénitude de Dieu » (Ephésiens 3 :19).
J’avais cru aussi que la guérison serait un quelque chose, que le Seigneur allait en quelque sorte me remonter comme une pendule à bout de course et me faire fonctionner ainsi qu’une machine. Mais ce n’est pas du tout cela. Je découvris, au contraire, que ce devait être Lui-même venant en moi et me donnant à chaque instant ce dont j’avais besoin. J’aurais voulu posséder une grande provision de force, me sentir riche, avoir « beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années » en sorte que je n’aie pas à dépendre de Lui au jour le jour.
Mais Il ne m’a jamais donné de telles provisions. Je n’ai jamais reçu plus de sainteté ni de santé à la fois qu’il ne m’en fallait pour l’heure. Il me dit : « Mon enfant, il faut que Tu me demandes chaque souffle dont tu as besoin, car Je t’aime si tendrement que Je désire te voir venir à Moi sans cesse. Si Je te donnais une grande provision, tu pourrais te passer de Moi et tu viendrais moins souvent. Tu devras donc t’approcher de moi et te reposer sur Moi, instant après instant.
Il m’a donné une grande fortune, portant à mon crédit d’innombrables millions. Puis Il m’a donné un carnet de chèques avec cette seule condition : Tu ne pourras jamais retirer plus qu’il n’est nécessaire pour les besoins du moment. Cependant, chaque fois que j’avais besoin d’un chèque, il était signé du Nom de Jésus et cela ajoutait à Sa gloire et maintenant Son Nom sous le regard des anges et Dieu était glorifié en Son Fils.
Je dus apprendre à recevoir de Lui ma vie spirituelle à chaque seconde, à m’emplir de Lui et à me vider de moi-même comme on respire. C’est ainsi qu’il nous faut recevoir, instant après instant, ce dont nous avons besoin tant pour l’esprit que pour le corps. Mais, diriez-vous, n’est-ce pas là un terrible esclavage que cette tension continuelle. Comment ? Une tension quand il s’agit de quelqu’un qu’on aime, du meilleur ami ? Oh non ! Cela vient si naturellement, si spontanément ; cela coule de source, sans effort, sans qu’on s’en doute car la vraie vie abonde toujours ainsi avec aisance.
LA VRAIE VIE EST TOUJOURS FACILE, EXUBÉRANTE
Et maintenant, grâce à Dieu, j’ai Christ Lui-même –non pas seulement ce que je puis contenir de Lui, mais aussi tout ce que je ne puis contenir actuellement, tout ce que je pourrai contenir instant après instant tandis que j’avance droit devant moi vers l’éternité. Je suis comme une petite bouteille plongée dans l’Océan, et qui s’emplit de tout ce qu’elle peut contenir ; la bouteille est dans l’Océan et l’Océan dans la bouteille. C’est ainsi que je suis en Christ et que Christ est en moi, avec cette différence que je dois être rempli à nouveau chaque jour et cela perpétuellement.
La question donc qui se pose à chacun de nous n’est pas : « Que pensez-vous de la sanctification, de la guérison divine ? » Mais : « Que pensez-vous de Christ ? »
A un certain moment, quelque chose s’interposa entre Christ et moi. Je l’exprimerai en vous rapportant ces quelques paroles d’une conversation avec un ami qui me demandait : « Vous avez été guéri par la foi ? ». « Oh non », lui répondis-je, « j’ai été guéri par Christ ! » Quelle différence cela fait-il ? Une très grande différence.
A un certain moment, en effet, ma foi elle-même semblait s’interposer entre Jésus et moi. Je pensais que je devais travailler ma foi, donc je faisais des efforts pour obtenir la foi. A la fin, pensant l’avoir acquise, je crus que si je m’y accrochais de tout mon poids, cela tiendrait. Je dis alors au Seigneur : « Guéris-moi ». je mettais ma confiance en moi-même, dans mon propre cœur, dans ma propre foi : je demandais au Seigneur de faire quelque chose pour moi à cause de ce qui était en moi et non de ce qui était en Lui. Aussi le Seigneur permit-il au diable d’éprouver ma foi. Le diable la dévora comme un lion rugissant et je me trouvai si abattu que je ne pensais plus avoir la moindre foi. Dieu avait permis que j’en sois privé au point de sentir que je n’en avais aucune. Et alors, Dieu parut me parler tout doucement disant : « Qu’importe mon enfant, tu n’as rien, mais Je suis la Toute-Puissance, Je suis le Parfait Amour, Je suis la Foi, Je suis la Vie ; c’est Moi qui te prépare à recevoir la bénédiction et c’est encore Moi qui suis la bénédiction elle-même. Je suis tout en toi et hors de toi pour toujours.
C’est là ce que j’appelle avoir la « foi de Dieu » (Marc 11 :22 Grec). « Et si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi du Fils de Dieu » (Galates 2 :20 Grec). Voilà. Ce n’est pas votre foi ; vous n’avez pas de foi en vous mêmes, pas plus que vous n’avez de vie ou quoi que ce soit d’autre en vous. Vous n’avez que lacune et vide et vous devez seulement demeurer ouverts et prêts à Le recevoir afin qu’Il accomplisse tout. Il vous faut recevoir Sa foi aussi bien que Sa vie et Sa guérison, et dire simplement « Je vis dans la foi du Fils de Dieu ». Ma foi ne vaut rien du tout. Si je devais prier pour quelqu’un, je ne m’appuierais point du tout sur ma foi ; je dirais seulement : Me voici, Seigneur. Si tu veux que je sois un canal de tes grâces, fais passer en moi tout ce qu’Il me faut.
C’est Christ et Christ seul qui compte. Votre corps est-il livré pour qu’Il y demeure ainsi et agisse en vous ? Le Seigneur Jésus-Christ a un corps tout comme vous ; toutefois c’est un corps parfait. Ce n’est pas le corps d’un homme mais celui du Fils de l’Homme. Pourquoi est-Il appelé le « Fils de l’Homme » ? Y avez-vous réfléchi ? Cette appellation signifie que Jésus-Christ est l’homme-type, parfait, universel, complet. Jésus est le seul qui contienne en Lui-même tout ce que l’homme doit être et tout ce que l’homme a besoin de posséder. Tout est en Christ, toute la plénitude de la divinité et la plénitude d’une parfaite humanité ont été personnifiées en Christ et Il résume tout ce qui est nécessaire à l’homme.
Son esprit est tout ce dont l’esprit humain a besoin et il se donne Lui-même à nous. Son corps possède tout ce dont notre corps a besoin. Il a un cœur qui bat avec la force dont notre cœur a besoin. Il a des organes et des fonctions débordantes de vie, non pas pour Lui-même mais pour l’humanité. Il n’a pas besoin de force pour Lui-même et la puissance qui l’a fait ressusciter et sortir de la tombe contre toutes les forces de la nature n’était pas non plus pour Lui.
Ce corps merveilleux appartient au nôtre. Vous êtes un membre de Son corps. Votre cœur a le droit de tirer de son cœur tout ce dont il a besoin. Votre vie physique a le droit de tirer de la sienne sa subsistance et sa force. Alors ce n’est plus votre vie mais c’est réellement la précieuse vie du Fils de Dieu. Voulez-vous le recevoir ainsi aujourd’hui même ? Non seulement vous serez guéri, mais vous aurez une vie nouvelle répondant à tous vos besoins futurs. Oh, recevez-Le donc dans Sa plénitude.
RECEVEZ-LE A PRÉSENT MÊME
Il me semble que je vous apporte aujourd’hui un secret comme si Dieu me l’avait donné pour chacun de vous en disant : « Va et parle-leur. S’ils le reçoivent, ce sera pour eux un gage de puissance en tous lieux qui les gardera au travers des difficultés, des dangers, des craintes, pour la vie, la mort, l’éternité.
Si j’annonçais publiquement avoir reçu du ciel un secret de richesse et de succès que Dieu donne gratuitement par ma main à quiconque veut le prendre, je suis sûr qu’il faudrait une salle immense pour contenir tous ceux qui viendraient. Mais, chers amis, je vous montre dans Sa Parole une vérité autrement précieuse.
L’apôtre Paul nous parle d’un mystère, un grand mystère caché à travers les siècles et les générations, que le monde chercha en vain à connaître, que les sages de l’Orient espéraient trouver et dont Dieu dit « Qu’Il est maintenant révélé à Ses saints » (Col.1 :26). Or, le mot « mystère » signifie « secret ». C’est pour faire part de ce secret à tous ceux qui pourraient le recevoir que Paul a parcouru le monde et ce secret c’est tout simplement : « Christ en vous, l’espérance de la gloire. » (Col.1 :26, 27)
CHRIST EN VOUS !
Aujourd’hui, je vous le dis, mieux, je vous donne –si vous voulez le recevoir de Lui et non de moi- le grand secret qui a été si merveilleux pour moi. Il y a bien des années, je suis venu à Lui chargé de culpabilité et de crainte. J’ai mis à l’épreuve ce secret tout simple et vis disparaître mes angoisses et mon péché. Quelques années encore et je trouvai que le péché triomphait, que mes tentations étaient trop fortes pour moi. Je vins à Lui de nouveau – Il me dit tout bas : « Christ en toi… », et j’eus alors victoire, paix et le repos. Depuis plus de douze ans, de quel prix m’a été ce secret !
Ce fut mon corps alors qui céda de toutes sortes de manières par la fatigue et la maladie. J’avais toujours travaillé dur, ayant étudié et peiné sans épargner mes forces depuis l’âge de 14 ans. A l’âge de 21 ans, je pris la charge d’une importante assemblée mais je m’effondrai littéralement une bonne demi-douzaine de fois. Plus de cent fois, pendant que je prêchais, je crus que je tomberai mort au pupitre. A la fin, ma constitution était à bout. Je ne pouvais plus faire la moindre montée sans essoufflements tant mon cœur était usé et mon système nerveux épuisé.
J’entendis parler de guérison divine, mais je la combattis car j’en avais peur ; on m’avait enseigné à la Faculté de théologie que l’âge du surnaturel était passé et je ne pouvais me débarrasser de ce que j’avais appris dans mes études ; mon intelligence me barrait le chemin. Enfin, quand j’en vins à assister aux funérailles de ma dogmatique, comme l’a dit M. le pasteur Schrenk, le Seigneur me fit de nouveau entendre ces mots: « Christ en toi » et dès ce moment, je le reçus Lui-même pour mon corps comme je l’avais reçu pour mon âme. J’en reçus tant de force et de bien-être que le travail devint un véritable plaisir. Pendant quatre ans, j’ai passé mes vacances l’été dans l’étouffante ville de New-York à prêcher et travailler parmi les masses comme jamais auparavant, sans compter la charge de notre Foyer, de notre maison de guérison à New York, du Collège Biblique, d’un immense travail d’édition et bien d’autres choses encore.
Le Seigneur ne se borna pas à me guérir de mes maux. Il fit bien plus, Il me vivifia de Sa présence, qu’aujourd’hui je n’ai plus même conscience de mes organes physiques, moi qui sentais vingt-quatre heures par jour, que j’avais un estomac et qui étais obligé d’essayer et d’observer toutes espèces de régimes. Béni soit-il de ce qu’Il m’a affranchi de toute souffrance, de toute précaution à prendre, de tout souci pour le corps, me faisant vivre d’une vie facile qui m’est repos et joie au service du Maître.
Je souffrais aussi de pauvreté intellectuelle ; mon esprit était lourd et confus : il ne pouvait penser et travailler rapidement. Je désirai écrire et parler pour Christ, posséder une mémoire prompte afin d’avoir sans cesse à ma disposition le peu de connaissance que j’avais pu acquérir. J’allai à Christ et Lui demandai s’Il avait quelque chose pour moi à ce sujet. Il me répondit : « Oui, mon enfant, J’ai été fait pour toi sagesse… » (cf. 1 Corinthiens 1 :30).
Auparavant, je commettais souvent des erreurs que je regrettais ensuite et auxquelles je pensais sans cesse pour ne plus les commettre. Mais quand Il m’eut dit qu’Il serait ma sagesse, qu’il est possible d’avoir la pensée de Christ (1Cor.2 :16), qu’Il pourrait dominer mon imagination et amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ (2Cor.10 :5), qu’Il pourrait mettre en ordre ma tête et mon cerveau, alors je Le reçus Lui-même pour tout cela et depuis lors, j’ai été délivré de mon ancienne incapacité d’esprit et à présent j’éprouve au contraire un grand repos d’esprit.
J’avais coutume d’écrire deux sermons par semaine et il me fallait trois jours pour venir à bout de chacun d’eux. Mais maintenant, à cause de l’œuvre de littérature entreprise, j’ai constamment d’innombrables pages à écrire, sans compter la conduite de nombreuses réunions hebdomadaires et tout cela m’est merveilleusement facile. Le Seigneur est venu à mon secours et je sais qu’Il est le Sauveur de notre intelligence comme de notre esprit.
Je souffrais en outre d’une volonté irrésolue et hésitante. Je demandais à Jésus : « Ne pourrais-Tu pas aussi être ma volonté ? » Il me répondit : « Oui, mon enfant : c’est Dieu qui produit en toi le vouloir et le faire. » (Phil.2 :13) C’est ainsi qu’Il m’apprit quand et comment il convenait d’être ferme, quand et comment il fallait céder. Bien des gens ont une volonté bien déterminée, mais ils ne savent pas tenir bon au moment convenable.
J’allai de même à Jésus pour recevoir de la puissance dans l’accomplissement de son œuvre et toutes les ressources nécessaires à Son service et jamais Il ne m’a fait défaut.
Je vous dis donc : Si vous croyez que ce précieux secret tout simple peut vous être utile, il est à vous. Puissiez-vous en faire un meilleur usage que moi-même ! Il me semble que j’ai seulement commencé d’apprendre de quelle merveilleuse manière Il opère. Saisissez-le et continuez à le mettre en œuvre, à travers le temps et l’éternité.
Christ en tout, grâce sur grâce, de force en force, de gloire en gloire dès maintenant et à jamais.

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Cet article a 30 commentaires

  1. Tony

    C’est magnifique et poussant très efficacement à l’humilité, à donner gloire au Christ Jésus seul. Je vais le lire régulièrement voir quotidiennement celui-la, avec toujours les épîtres de Paul que je médite chaque jour, avant de commencer mes journées. Merci de me l’avoir fait découvrir ! Le fichier PDF est disponible gratuitement sur EMCI. C’est la vraie vie chrétienne, la simplicité, la joie, le repos en Lui, dans la quiétude, dans une confiance enfantine… pas la performance! Ne pas se forcer “d’être un bon témoignage”, mais être vraie, en le laissant faire en nous. C’est Dieu qui produit en nous le vouloir et le faire. Juste croire à ces vérités et vivre comme ça. Chacun de nous est comme un diamant unique, avec ses couleurs propres, laissons la lumière de Dieu en nous les réfléchir à Sa guise. Bénédictions.

  2. Clarisse

    Génial !!!!!! Merci Seigneur.

  3. Rich

    je suis tombé sur votre Blog en faisant une recherche sur A.B Simpson.Je suis présentement a la lecture de son livre L’évangile dans sa plénitude Jésus-Christ:
    Sauveur-Sanctificateur-Guérisseur-Roi.Formidable se livre,nous découvrons dans cette lecture,un homme qui a remit toute sa vie au pied de la croix et qui regarde sans cesse a CHRIST.Je te conseil vivement de le lire.Je découvre un homme qui
    était pleinement consacré a son maître,puissions nous prendre exemples sur ses
    frères,qui n’ont accepté aucun compromis dans leur vie.Que Dieu te bénisse.
    Paix en Jésus.Richard

    @Rich :

    Merci, juste une question, c’est en français? Si oui où se procurer le livre?

  4. Philippe

    Effectivement, c’est du béton. Possible de le pomper tel quel pour le groupe Facebook de mon église?

    @Philippe :

    Pas de problème, au contraire, c’est à consommer sans modération Paddy

  5. Gil

    Ah oui, petite confusion même auteur “Andrew Murray” et pas “A.B. Simpson” A dimanche!

  6. Gil

    En anglais c’est je pense:

    Divine Healing: A Scriptural Approach to Sickness, Faith and Healing.

    Je te l’apporte dimanche à Yverdon en français.

    A+

    @Gil :

    Pas la peine de l’amener, celui là je l’ai, en principe ce n’est pas de A.B. Simpson mais de Andrew Murray, merci quand même, a dimanche.  Paddy

  7. Gil

    Et “Jésus guérit les malades” du même auteur tu l’as déjà lu? Je l’ai si jamais et il est surement plus dispo à mon avis.

    A+

    @Gil :

    ça m’intéresse, c’est quel titre en anglais? Paddy

  8. Gil

    Dans la même collection deux autres ouvrages:

    Andrew Murray – Demeurer en Christ

    et

    Andrew Murray – Comme Christ

    Le premier parle plus d’incarnation et le 2e d’imitation, mais les deux sont super, deux livres centrés sur Christ au milieu d’une innombrable jungle de sujets édités dans le milieu chrétien. Donc à noter!

    @Gil :

    Je les ai en ma possession, effectivement ils sont supers. Paddy

  9. Tomanur

    Merci Patrick pour la générosité de ce partage.

    Ne plus vivre pour soi mais vivre au travers de LUI et pour LUI.

    Je Le loue pour Son œuvre.

  10. Mamounette

    Bonsoir Patrick,
    J’ai vraiment été guidée ce soir en venant sur votre site, c’est un partage précieux que vous nous avez fait avec le texte de A.B. SIMPSON. Je vais l’imprimer afin de le relire calmement et le méditer afin de m’en imprégner. Il complète très bien une prédication que j’avais relevée dans “Source de vie Réf C240 – Le piège de vouloir faire quelque chose pour Dieu. Cessons de faire des choses pour Dieu par nos propres forces, et laissons JESUS agir”.

    J’apprécie énormément votre blog qui est très édifiant ; Que le Seigneur vous bénisse richement .

    Quand pensez vous venir en Région Parisienne ?

    @Mamounette :

    Merci pour l’encouragement, concernant la région parisienne, pour l’instant par de projet à l’horizon. Paddy