La Grâce comme principe de Vie

Jésus a dit : vous serez mes témoins. c’est ce que je m’efforce de faire dans cette vidéo.
La grâce, la grâce et rien que la grâce !
Ici, dans cette vidéo, je propose une « revisation » de l’Annonciation.
Et si cette Bonne Nouvelle était aussi pour nous tous, pas sur un plan physique mais sur un plan spirituel (tout aussi réel) !
À consommer sans modération.
Accessible pour tout public et garanti sans discours religieux.
Je rappelle ce que j’écris à chaque fois :

  • Là où certains verront peut-être : compromis, dérapage, apostasie (et vous êtes assez nombreux malheureusement)
  • D’autres certainement verront : conquête, progression, foi et liberté (vous êtes encore plus nombreux, et ça fait chaud au cœur).

Il est temps de passer du Dieu extérieur au Dieu intérieur

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Cet article a 32 commentaires

  1. Dams

    Bonjout, en ce temps de grâce, j’avais envie de faire un commentaire sur le Pardon qui m’a toujours surpris. Après l’œuvre de la Croix, il est curieux de constater aucune ecriture sur la demande de Pardon traditionnel suite àu fameux péché si cher aux églises contemporaines. On parle de Pardon evidement et de repentance mais jamais il est écrit en forme active ou même imperative de demander pardon pour un chrétien qui pèche. Jean nous parle d’un conseiller fidèle pour nous pardonner comme si le pardon était en constante action mais jamais le fait de demander pardon. Les ecritures nous parle de repentance, de confidence même mais encore une fois aucune déclaration sur le fait de demander pardon en tant que tel. Je pose la question est ce un oubli de Dieu ? Ou est ce que ce ne serait pas plutôt parce que le Pardon est activé une bonne fois pour tous ? La conséquence dans la pratique spirituelle est grande car dans ce cas, alors que le pardon est acquis, l’approche n’est plus la déclaration par la bouche du pardon de nos péchés mais un changement d’état d’esprit, un retournement pour revenir plonger dans l’état de grâce de notre Seigneur sans mot, sans pardon parce que nous avons l’assurance que nous sommes déjà pardonné. Ayant cette assurance, il nous suffit donc de nous approcher seulement du trône de la grâce avec cette assurance ôtant toute culpabilité, tout jugement sur nous même et les autres, que nous retrouvant tel une orbite autour de son satellite, la bonne trajectoire. J’irai même plus loin, celui qui demande encore pardon d’avoir péché n’a pas encore l’assurance d’avoir déjà été pardonné. Celui qui se retourne dans le sens de se repentir sans demander pardon à Dieu, sait qu’il n’a pas besoin de le dire car son Dieu fidèle l’a déjà pardonné. Moi j’avoue que j’éprouve encore ce besoin, preuve que tout n’est pas parfaitement digéré malgré ma conscience. Arrivé à cela, je pense, c’est arrivé à ce que la loi qui donnait la puissance au péché n’est plus d’emprise et que l’aiguillon de la mort soit condamné par cette grace continuelle. Sans cela, il y aura toujours des il faut et il ne faut pas qui redonneront puisance à la loi pour faire revivre le péché en nous. Je crois que le princpal aveux de faiblesse de notre foi vient déjà de demander pardon à notre Seigneur. Si nous avions parfaitement conscience en âme et en esprit tout entier que le Pardon est déjà acquis, nous courions simplement plonger dans notre Seigneur pour reprendre notre orbite christique.

    1. Paddy

      3 mots de réaction à ce que je viens de lire:
      Amen, amen et amen !

    2. Ludovic

      Salut Dams. Tout à fait d’accord. Et pour t’encourager, je t’assure qu’il est possible de vivre concrètement dans ce pardon constant et actif. Tout en moi n’est pas encore retourner. J’ai encore un paquet de récepteur qui me lient à des croyances et des pratiques distordues aux principes de vie. Mais c’est pas grave. Je sais parfaitement où j’en suis avec Dieu. Il y a une boutade dans l’armée qui dit: « s’excuser s’est s’accuser ». Demander pardon est en effet un signe que l’on vit encore sous le poids de l’accusation. Et beaucoup vive avec une mauvaise conscience. Si l’on voit la conscience comme l’outils qui nous permet de rendre réel les choses pour nous, lorsque celle ci vient vérifier un acte avec notre ego qui renferme notre croyance, alors elle se dit qu’il y a incohérence. C’est le mal, distorsion du bien. Car ma conscience se réfère à une morale humaine (bonne ou mauvaise). Mais si j’apprends à ma conscience à chercher dans l’âme plutôt que dans l’ego (c’est pas très juste mais pour l’instant je me l’explique avec ces termes) alors elle trouve ce pardon, cet amour. Alors si je « faute », ma conscience n’est plus mauvaise ou bonne. Elle constate qu’une action, une pensée, une parole est mauvaise car distordue. Il n’y a donc plus à allez chercher ce qui est
      Bien ou mal pour essayer de se l’appliquer. Mais juste de choisir la vie en nous. La vie de souffle, Christ en nous. Quand je suis connecter à la vie, je fais le « bien », ce qui est dans l’harmonie divine. Et quand je ne me suis pas, je fais le mal. C’est le chemin étroit du salut. En araméen il peut être traduit par le chemin « redressant ». Tout un programme. Mais avec le meilleur de pédagogie tout se passe bien. Et c’est ce chemin qui nous redresse. Pas nous meme.

  2. Histoire authentique/ Peut-on interpréter la Bible ?
    C’est l’histoire vraie d’un rabbin qui au jour du Kippour, fête de l’Éternel, se rend compte qu’il porte sur lui une somme d’argent considérable.
    Aussi, interpellé par sa conscience, il se dit :
    Que ferais-je ? Vais-je me réunir auprès de ma communauté avec cela sur moi ?
    Non, se dit-il.
    J’irais à la synagogue, je prendrais une Bible et j’y entreposerais les billets afin de me sentir léger.
    Conformément à sa pensée, le rabbin s’empresse pour agir aussitôt.
    Il va à la synagogue, prend une Bible, et…
    Il s’interroge encore.
    Comment quelqu’un pourrait-il me voler cela, ici, dans la Torah ?
    Pour être certain qu’à mon retour je récupérerais mon bien j’insisterai sur une chose.
    Il ouvre sa Bible et, là, pose sa liasse de billets dans la page des dix commandements.
    Dans cette page, Exode 20 verset 15, il est écrit : Tu ne déroberas point.
    Désormais, la paix de Dieu m’accompagnera se rassure-t-il, car il est commandé : Tu ne voleras point. Connaissant l’Éternel, personne n’osera.
    Après cela, il range soigneusement la Bible à son emplacement puis s’en va l’esprit tranquille.
    Plus tard, le rabbin revient sur les lieux.
    Il entre dans la synagogue louant l’Éternel pour tous ses bienfaits.
    Il s’empresse de saisir la Bible pour l’ouvrir.
    Stupéfait et terriblement attristé il constate que l’argent ne se trouve pas à la page des dix commandements.
    Il s’effondre en sanglots criant :
    – “Éternel ! Comment cela peut-il être ?”
    Dans sa tristesse il tourne les pages et découvre la moitié de la somme qu’il avait entreposée.
    Il lit la page en question, Lévitique 19 verset 18 :
    Tu ne haïras point ton frère dans ton cœur ; tu auras soin de reprendre ton prochain, mais tu ne te chargeras point d’un péché à cause de lui.
    Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple.
    Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
    Je suis l’Éternel.

  3. Deborah

    Bonjour Patrick, c’est la première fois que j’entends parler de l’annonciation de cette manière… Mais en effet, nous sommes tous des Marie en puissance, des Marie qui s’ignorent (parfois)… Compter sur la grâce de Dieu est un exercice de chaque jour. Il est vrai que pour certains qui, comme moi, sont des fonceurs, des personnes qui aiment prendre les devants, c’est parfois difficile de déposer les armes et d’arrêter de compter sur ses propres forces…
    On oublie vite qu’on n a rien à faire pour enfanter Christ en nous, si ce n est venir nous abreuver chaque jour à la source d’eau vive qui est Christ. Cela demande de l’humilité et aussi du calme (dans ma vie de mère et femme active, pas toujours facile de ne pas se faire happer par le tourbillon des tracas quotidiens…).
    Ta vidéo m’a fait pensé au texte d’A.B. Simpson que tu avais publié sur ton blog il y a des années de cela (« Lui-Même »). Que le Seigneur nous aide à rester continuellement branchés sur sa grâce !

  4. Soja

    «Voici, la vierge est enceinte…» N’avons-nous pas aussi besoin de redevenir «vierge» (façon de parler) des différents moules par lesquels on est passé tout au long de notre vie ?

    1. Paddy

      Absolument ! Et c’est possible.