Je suis très heureux de vous présenter un nouveau bonus concernant le film « VA VERS TOI ». Voici donc une nouvelle vidéo, certes courte mais sans équivoque et toujours dans la même veine.
Le thème abordé est : le Royaume de Dieu au-dedans de vous.
Concernant le documentaire, outre le Québec, Il y a des projections prévues en France, en Suisse et au Maroc en ce début d’année.
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Stay tuned…
Ce que vous dites sur l’intériorité est fort intéressant et me conduit à la question suivante sur laquelle je vous propose de m’éclairer :
Que faire de l’Église dès lors que l’intériorité est l’accomplissement ? L’Église, en étant le propre de l’extériorité, n’est-elle pas contradictoire, voir opposée à l’intériorité ?
Bien à vous, Ihsân
Cette question est pertinente. Nous ne pouvons pas pensez que Dieu ne soit qu’en nous, il est aussi en dehors de nous. Dans l’évangile de Thomas, Log.2 nous trouvons: le Royaume est à l’intérieur de vous et il est à l’extérieur de vous.
S’il est vrai que notre “organe de communion avec Dieu” est à l’intérieur de nous, cela ne doit pas nous conduire à vivre en autarcie et nous exempter d’une communion avec les autres (car Il est aussi dans l’autre). Maintenant, il est vrai que l’église institutionnelle, même si elle peut parler de Christ en nous, est surtout dans la pratique, orientée vers l’extériorité. Pour moi vivre l’église, c’est vivre une communion avec d’autres et ce n’est pas forcément dans une église institutionnelle. Jésus a dit: si deux ou trois sont assemblés en mon nom je suis AU MILIEU d’eux (Math.18:20).
Bien à vous
Merci Paddy,j’ai hâte de voir le film .
Petit question,que tu prends un temps de retour vers toi, est ce que tu penses à quelques chose ,ou à rien en laissant venir ce qui viens ?
Merci
Je ne pense a rien mais je ne cherche pas à ne plus penser, je n’attends rien, ne cherche pas à ressentir quelque chose.Je ne dirai pas que je laisse venir les pensées mais plutôt que je les laisse passer sans m’y accrocher, sans y répondre.
Merci d’avoir pris le temps de me répondre.
Néanmoins, je crois que vous n’avez pas réellement répondu à mon souci.
En effet, vous évoquez ce qui est évident, même pour l’animal et la plante, c’est-à-dire pour toute la Nature, à savoir — la relation. Et vous avez raison selon moi. Être vivant ne peut se conjuguer avec le fait d’être seul, et tout être vivant est « une relation » et « en relation ». Certes, la nature de la relation chez l’homme est parvenue à un état très particulier du fait de notre conscience de la liberté… Pourtant, le relationnel, avec son « caractère aléatoire » est une « propriété essentielle du vivant » et « le substrat de notre liberté » (je repends ici l’expression du biologiste Jean-Jacques Kupiec).
Soit donc, l’évidence de la relation ne me pose aucun problème.
Ce qui me préoccupe dans la « théologie » de l’intériorité, c’est la théologie du Corpus Christi.
Si le divin « est » l’individu, si le divin est vécu personnellement et intérieurement, alors que faire de la théologie du Corps Ecclésiastique vu comme DIVIN, c’est-à-dire comme une entité politico-sociale avec ses autorités et sa destinée politique de type messianisme davidique (et conforme à la Loi & au principe d’expiation qui solidifie ce corps) ?
Que répondre à Paul lorsqu’il dit que nous sommes le corps divin dont Lui est la tête, c’est-à-dire que nous ne sommes que des petits morceaux du Corps divin et que, par conséquent, nous ne pouvons vivre de manière autonome ; c’est-à-dire que nous ne pouvons — affirmer que je vis Dieu de par mon intériorité et de façon autonome, et que le plaisir de la relation n’est précisément que plaisir et liberté, et non pas une nécessité pour me garder en vie, en connexion avec la Tête comme dit Paul.
En somme, n’y a-t-il pas une opposition ici, entre une spiritualité existentialiste d’un côté, selon l’Intériorité de Chacun, et d’un autre côté, une spiritualité politique où le Général règne et l’individu passe en soumission à ce Général et à son obligation de Loi & Expiation ?
Merci encore de prendre le temps de me lire — Ihsân
Ici la question est plus pointue. La vraie question est: Qu’est-ce que l’Ekkesia que Jésus bâtit?
l’institution que les hommes appellent église ou corps de Christ? une organisation ou un organisme?
La réponse donne une grille de lecture aux textes bibliques.
Je peux me conscientiser dans l’Ekkesia, véritable Corps de Christ, vivre ma communion avec Christ, aussi bien par le JE que par le NOUS. Perso je crois qu’il a fait de nous un royaume de sacrificateurs et non une structure pyramidale.
Donc non, je ne vois pas d’antagonisme mais au contraire une potentialisation. J’aime la communion des saints.
En ce qui me concerne la réponse de l’Ekklésia telle que vous la donnez me pose un réel problème, pour ne pas dire un énorme problème.
Il y a d’abord l’expression habituelle que vous utilisez : « me conscientiser dans l’Ekklésia, véritable corps de Christ ». C’est-à-dire que je prends conscience de moi par l’Ekklésia.
Oups ! Seul un Corps holistique me fait exister, me donne conscience d’exister, etc.
Ce n’est donc que l’équivalent du « hors de l’Église pas de salut », et une autre manière, disons plus diplomate et « New Age » de le dire — pour ne pas froisser, et surtout pour dissimuler le côté despotique et inquisiteur de la chose.
Et il y a pareillement de nouveau ce problème qui surgit avec le : « vivre ma communion avec Christ, aussi bien par le JE que par le NOUS. »
Car ici, Dieu me donne d’exister selon deux méthodes absolument différentes, opposées et contradictoires.
1. Le « Je », c’est le « détruisez ce temple et je le rebâtis en 3 jours ». C’est-à-dire que le divin est l’Individu et non le Général. Chaque-Un a un nom qui lui est propre et chaque-Un est une loi en lui-même qui lui est propre et particulière. Il n’y a pas de lois générales qui surplombent les Individus pour soumettre leur volonté à un Temple général, lequel doit donc être détruit pour laisser place aux Temples des individus et à leur intériorité.
2. Le « Nous », c’est le fait d’une Loi Générale, par un Corps globalisant. Loi qui domine les Individualités pour les soumettre. Lois des sacrifices & expiations, des morales et des « ne touche pas », et des pureté et sainteté, etc. C’est en somme l’état d’enfance. L’enfance est incapable de gérer sa liberté et la relation humaine dans sa spécificité ; c’est-à-dire selon la divinité de chaque-Un. L’enfance est par conséquent incapable de gérer la relation dans ce caractère aléatoire qui est propre aux relations de maturité, des fils de l’homme pouvons-nous dire, c’est-à-dire des relations enfin libérées de toutes les lois nécessaires qui servent à gérer les nurseries et autres écoles de l’immaturité : les ekklésias.
Lorsque le « Je » apparaît, c’est-à-dire l’homme de la liberté, de l’esprit et de l’intériorité, l’homme-enfant du « nous » meurt. Ils ne peuvent vivre conjointement ! Un individu qui serait parfois aussi inconscient et irresponsable qu’un enfant, et, d’autres fois, aussi éveillé et responsable qu’un adulte, ce serait un être schizophrénique, ayant un problème psychiatrique et qui serait dangereux ; et le Dieu qui voudrait un tel être serait lui-même un Dieu schizophrène et un monstre.
La seule solution saute aux yeux.
Entrer dans la maturité de l’Intériorité, c’est remercier l’Ekklésia pour son rôle de crèche, et la quitter, de la même manière qu’un homme quitte ses parents pour exister selon son nom, son intériorité, sa liberté — même si ses parents, trop craintifs ou trop religieux, aimeraient le garder « en eux » et ainsi étouffer sa Liberté. Car la maturité est un élan Akklésiastique. C’est un « hors de l’Ekklésia ». Certes, la démarche est accusée d’hérésie, et elle est condamnée par l’ancien Temple-Corps qui se croit divin, lui hors duquel, prétend-il, ce serait l’enfer, etc. Mais cet élan reçoit pourtant une défense absolue du Christ ! Car c’est exactement Son Geste et ce pour quoi il est venu ! Tel que la parabole du bon berger le stipule en Jean 12, et qu’on peut synthétiser ainsi : « J’appelle chacun par son nom, et je les fais sortir individuellement. »
Bien à vous, Ihsân
Je suis étonné que vous quittiez le terrain public en me répondant directement par mail (avez-vous honte de ce que vous dites ?).
Je suis étonné que vous pensiez que je veux échanger le fer de l’épée avec vous.
Je suis étonné que vous jugiez « ma réaction » plutôt que « mes arguments ».
Enfin, je suis étonné que vous désiriez clore le débat, au prétexte que vous avez éclairci votre position.
Il me semble, cher Monsieur, que vous ne mesuriez pas, et pire encore, que vous ne sachiez pas ce que signifient les propos que vous avez tenus. Un peu comme si vous les répétiez — mécaniquement — sans les comprendre et sans pouvoir les expliquer. Raison pour laquelle vous avez décidé de quitter la discussion au prétexte que le temps vous manque alors que ce qui vous manque, c’est l’audace de remettre en question une théologie que vous ne comprenez pas mais, que vous défendez pourtant, fort étrangement.
Car, rien n’est là une question de bras de fer (chose que je déteste pareillement), mais bien plutôt de répondre au « Qui dites-vous que je suis ? ».
Or, vous apportez une réponse absolument ecclésiastique et totalement « dans les clous » — Le Corpus christi avec sa version hébraïque de la Torah.
Car ce n’est pas moi qui est mis dans votre bouche le fait que : le Christ un un corps holistique qui obéit à une doctrine de l’expiation dans un royaume de sacrificateurs — Le Corpus Christi. C’est vous qui l’affirmez. Je n’invente rien et ne m’amuse pas à faire un bras de fer avec vous. J’ai passé l’âge…
Permettez-moi de vous dire que vous êtes finalement très religieux et que votre propos sur l’intériorité est, me semble-t-il, que poudre aux yeux pour ramener les croyants dans les clous de la doctrine officielle : le Corpus Christi et les dieux des expiations.
Je vous engage à étudier, car, voyez-vous, les verts pâturages n’existent pas dans ce Corpus Christi auquel vous croyez et que vous prêchez. Les pâturages n’existent que lorsque la Relation individuelle seule compte — et lorsque les monstres que sont les systèmes de Corps Divins (votre Corpus Christi/Ekklésia) avec ses lois mosaïques, expiatoires et générales sont abandonnées.
Je pense que « Dieu ignore la foule et qu’il ne connaît que les individus. » (Kierkegaard)
Vous pensez que Dieu est un monstre globalisant.
Pourquoi donc connaît-il finalement l’individu ?
Pour le globaliser dans son Corpus Christi (la divine Ekklésia) — pour faire de l’Individu un membre d’un Tout. C’est-à-dire pour le rétrograder.
Car, je le répète :
Comment un Corps-divin, un Temple, un fils de l’homme, peut être, en même temps, le membre d’un autre Corps auquel il est soumis et dont la Tête qui pense, décide et choisit n’est pas la sienne ?
On appelle cela une chimère, non de l’impossible !
L’impossible, c’est que le Christ communique son existence ! C’est-à-dire son autonomie, son être divin, et qu’ainsi, seul restent les relations aléatoires entre ces êtres divins, ces fils ; mais il n’existe pas, au-dessus d’eux et de leurs relations, de Corps Divin qui formate et codifie leurs communications et relations. Les fils de Dieu sont libres et assez matures pour eux-mêmes décider ce qu’est et sera leurs relations.
Votre Corpus Christ et véritable corps de Christ, comme vous dites, c’est une chimère — du baratin !
Bien à vous, Ihsân
nb. Moi aussi je n’ai que très peu de temps, et j’ai une somme de travail monumentale, mais je me suis attardé un peu chez vous car il me semblait qu’il y avait, peut-être de l’esprit. Je me suis trompé.
erreur de manoeuvre, pleine nuit désolé. Oh non je n’ai pas honte de ce que je dis.
Je copie/colle ma réponse malencontreusement envoyer directement.
Votre réaction m’étonne un peu, vous partez d’un postulat concernant l’ekklesia et vous analyser ma réponse comme si c’étaient des versets bibliques à étudier.
Ce que je vois c’est que selon votre conception, vous limitez Christ. Pour vous il est incapable de vivre dans le JE et dans le NOUS . c’est soit l’un soit l’autre. Vous avez conclu que je parlais de l’Ekklesia selon la vue que vous vous en faites. Christ est mon berger, il m’a fait sortir de la bergerie humaine pour m’emmener dans de verts pâturages. Je ne mange plus de foin sec. J’ai inclus le troupeau de son patûrage. Le troupeau est un NOUS, un ensemble de JE, l’un et l’autre ne sont pas antagonistes. Je vous rejoins dans le concept de quitter les ekkelsia humaines, nurseries comme vous les appelez (ou écoles d’immaturité), pour ma part Christ (m’ayant appelé personnellement) m’en a fait sortir. Il ne reste pas en moi pierre sur pierre de l’ancien temple, et ses gardiens n’ont plus de pouvoir sur moi. Rien d’hérétique à mes yeux là-dedans.
Ma relation à Christ n’est pas une relation avec un général mais avec un bon berger. Je n’ai plus besoin d’être stimulé de l’extérieur, il vit sa vie en moi.
Dans les verts pâturages dont je parle, le NOUS existe et est succulent. Nous vivons le corps avec d’autres paradigmes et découvrons ce qu’est la véritable communion fraternelle.
Vous avez filtré mes paroles d’une façon dogmatique, vous vous méprenez sur ce que je vis, je ne rentre pas dans vos cases (en tout cas selon ce que vous en écrivez ou ce que j’en comprends).
Mon « Je » n’est plus le temple du moi c’est Christ. Le « NOUS » n’est pas sous une loi générale, un corps englobant mais c’est un Christ s’incarnant dans le NOUS. Je sais que cette vision dépasse la raison mais la repentance, étymologiquement n’est pas seulement changer de pensée, de mentalité, de vision, c’est aussi aller au-delà de la raison.
Notre appel est d’adorer le Père en esprit et en vérité, de manière spirituelle et en réalité (pas en concept). Je sais ce que je vis, je suis libre, c’est bon et je ne retournerai pas manger du foin, même du plus frais.
Le problème dans notre type d’échange, c’est souvent la définition qu’on donne aux mots qu’on emploie.
J’espère avoir été plus clair, cet échange était sympa, en aucun cas je n’entrerai dans une partie d’escrime avec vous, ce n’est pas mon cœur et ce n’est pas mon job de convaincre.
J’avais un emploi du temps qui me permettais d’être réactif, là je rentre dans des jours où j’y serai moins.
Merci à vous d’avoir susciter l’occasion d’éclaircir ma position sur ce sujet passionnant.
Bien à vous
Maintenant vos propos ne sont ni pertinents, ni pointus mais jugeant, condamnant et pleins de prétention (baratin, poudre aux yeux, ecclésiastiques…). Vous ne me connaissez pas, vous paraissez intelligent mais vous ne lisez pas ce que j’ai écrit (“un corps divin qui formate et codifie leurs communications et leurs relations !”, c’est votre filtre qui vous a fait lire ça!
Vous ne savez pas ce que je vis et vous vous permettez !
Je ne reconnais pas là l’esprit de Christ.
Je vous laisse à vos grands savoirs.
C’est vous qui clôturez notre entretien par votre attitude.
Désolé que vous n’ayez pas trouvé l’esprit que vous cherchiez.
Désolé pour vous.
C’est dommage, il y a pas mal d’années j’avais acheté votre livre que j’avais trouvé intéressant, plein de pertinences. Votre site est plein de pépites. C’est dommage car nous consultons les mêmes sources. l’église institutionnelle ne m’apprécie pas car je questionne aussi tous les fondements. J’arrive aux mêmes conclusions que vous sur beaucoup de points. Votre seul soucis il me semble c’est l’impression d’avoir capter la grande image et de limiter Christ. Un autre soucis c’est d’avoir interpréter mes réponse et de penser me cerner. Je crois en l’homme-Dieu selon la parole de Jésus “vous êtes des dieux mais vous mourrez comme des hommes. Ma question, je n’attends pas de réponses: Votre Dieu peut-il encore vous surprendre ?
Merci Paddy pour ce bonus tellement essentiel dans notre quête. J’espère que ces révélations pourront être enfin entendues par ceux qui ont des oreilles pour entendre !…
Amis disciples du Christ, bien entendu vous avez tous réalisé la présence intérieure du divin en nous ; Patrick nous en fait, par les écritures, une nouvelle fois la démonstration ! Merci à toi et bon courage dans cette belle mission.
Oulala mais quelle vérité ! Merci Paddy
Ah oui ! Bien vu. Mettre par terre tous les principes savamment articulés constitue une gageure. Tromperie étudiée par suite ďune “erreur” de traduction. Cela donne à réfléchir…