Chap.VIII: Le Retour de Christ en questions



Comme d’habitude, il est vivement conseillé de lire les chapitres précédents et leurs commentaires pour bien saisir la mentalité de ces billets.
Nous allons aborder une série sur le retour du Seigneur.
Les juifs de l’AT n’étaient pas ignorants quant aux prophéties concernant sa venue, ils étaient même de bons fondamentalistes, étudiant les prophéties, attendant son arrivée mais ils étaient si loin du Saint-Esprit qu’ils ne l’ont pas reconnu car ils avaient besoin du Saint-Esprit pour cela.
Ils étaient établis et sûrs que quand le Messie viendrait, il rétablirait le royaume d’Israël. Quand le Messie est venu, ils l’ont “loupé” et ne l’ont pas reçu. Ce Messie (si j’ose dire) ne « correspondait » pas à la « doctrine » qu’ils avaient. Ils s’attendaient à la délivrance de Rome et non pas à la délivrance du péché et d’eux-mêmes. Ils pensaient aux royaumes terrestres d’Israël et n’attendaient pas le royaume de Dieu! Ils attendaient le Lion de Juda mais pas l’Agneau de Dieu! De la même manière, des milliers de chrétiens sont aveuglés par leurs traditions et attendent un retour et un enlèvement qui les feraient échapper à la tribulation et les délivreraient du monde, des contraintes terrestres et amèneraient le jugement sur leur ennemis, Tout ça avec le risque de le « louper » et que l’on dise d’eux, un jour, « ils ne l’ont pas reçu ». Comme c’est étrange que l’on cherche dans la bible des promesses et que l’on n’apprenne pas des erreurs de nos prédécesseurs.
Je vais commencer par une petite histoire qui va nous introduire dans la complexité de la question. On raconte qu’il y a de nombreuses années au Nord de l’Angleterre, une jeune fille d’Armée du Salut, fraichement convertie débordait de la joie du Seigneur et désirait partager son salut avec tout le monde. En marchant le long de la rue d’une petite ville Durham, elle a vu un homme grand, aux cheveux gris venir vers elle et, l’étranger quoiqu’il soit, elle l’a arrêté et a dit, “Pardonnez-moi, monsieur, mais êtes-vous sauvé ?” Le grand étranger s’est penché vers elle et a répondu, avec un visage bienveillant : “ma chère, voulez-vous dire ESOTHEN, ou SOZOMENOS, ou SOTHESOMAI ?” La jeune fille était abasourdie – elle n’y comprenait rien! Elle ne savait pas qu’elle avait arrêté un érudit, Mr. Westcott, un des plus grands hellénistes de son temps et éditeur de la célèbre version grec du NT « Wescott & Hort ». Il lui avait demandé, utilisant trois temps différents du verbe grec : ” Me demandez –vous si j’ai été sauvé ou si je suis en train d’être sauvé ou si je serai sauvé ? Et ensuite Westcott a affectueusement expliqué les trois temps de l’évangile à la jeune fille et quelques richesses de son salut passé, de son salut en cours et de son salut à venir, et quand ils se sont séparés cette jeune fille en savait plus sur son salut et son Sauveur.
De la même manière, quand on me demande, “Crois-tu dans le retour du Seigneur ?” Je réponds : “De quoi parlez -vous? De Sa PAROUSIA, ou Son APOKALUPSIS, ou Son EPIPHANEIA, ou Son PHANAROO, ou Son ERCHOMAI, ou encore Son HEKO ?” Oui, je crois en TOUTES Ses venues et toutes les facettes de Ses venues!
Peut-être êtes-vous comme cette jeune fille, les yeux tout ronds et n’y comprenant rien. La jeune fille savait qu’elle était sauvée mais après avoir été éclairée, elle en connaissait beaucoup plus sur son salut.
Je ne veux surtout pas compliquer ce que l’on croit mais l’inverse est tout aussi dangereux. Faire un amalgame de tous les mots grecs que j’ai cité et les rendre synonymes de « seconde venue de Christ » est complètement faux.
Premièrement l’expression « seconde venue de Christ » n’apparait pas dans la Bible. L’idée d’une seconde venue est étrangère à l’enseignement du NT. Vérifiez vous-même, nulle part vous trouverez le mot « seconde » ou « second » ou « deuxième » en référence à sa venue. Limiter les venues de Christ à deux est très réducteur au niveau vision et au niveau doctrine.
Nous allons donc passer en revue les différent mots qui sont souvent compris “seconde venue” ou “retour”. Surtout ne tirez pas des conclusions hâtives. N’essayez pas de deviner mes convictions, “jouez le jeu” et laissez- vous questionner sans forcément avoir les réponses tout de suite.
Nous allons commencer par le mot “parousia”.
PAROUSIA: Ce mot est employé 24 fois dans le NT. Il vient du verbe PAREMI qui signifie “être présent”. Ce verbe dénote la présence actuelle de celui qui est venu. PAROUSIA n’indique jamais l’acte d’arrivée de quelqu’un mais dénote la présence de quelqu’un qui est déjà arrivé. PAROUSIA signifie “présence.” L’inverse est APOUSIA qui signifie “absence”
Parousia pourrait être traduit simplement parousie ou encore avènement mais il signifie premièrement présence. En aucun cas il ne peut être traduit retour ou venue (même si ça implique qu’une fois venue la personne est présente).
Six fois il est employé pour quelqu’un d’autre que Jésus. Voyons ensemble deux exemples parlants concernant Paul.
2 Corinthiens 10:10 Car, dit-on, ses lettres sont sévères et fortes ; mais, sa présence personnelle est faible, et sa parole est méprisable.
Philippiens 2:12 Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant en mon absence.
C’est tellement clair dans ces passages que le mot parousia ne peut être traduit par venue, arrivée, retour. Il est bien question ici de la présence de Paul. Si ce mot voulait dire venue alors son inverse (absence) aurait du être traduit « départ », aucun traducteur ne s’y est risqué.
Dans 2 Pierre 1:16, Pierre dit qu’ils ont fait connaitre la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus Christ comme ayant été témoin oculaire de sa majesté, il fait mention ici de la transfiguration (un fait passé).
Un verset comme 1Thess.5 :23 est souvent mal traduit à cause de cette mauvaise compréhension de ce qu’est la PAROUSIA. Lisez-le dans votre traduction favorite et voyons ensemble ce qu’il donne en littéral: “De plus le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entier, et tout votre être, l’esprit et l’âme et le corps, est conservé irrépréhensible dans la présence de Jésus-Christ notre Seigneur. C’est sûr ça change le texte, ça change la signification et ça change le focus du verset. C’est dans Sa Présence (et pas ailleurs!) que nous sommes conservés irrépréhensibles par Dieu.
Un autre verset souvent utilisé pour dire que parousie veut dire retour, 2Pie.3 :4 2 Pierre 3:4 et disant : Où est la promesse de son avènement ? Car, depuis que les pères se sont endormis, toutes choses demeurent dans le même état, dès le commencement de la création. Si nous regardons bien, les gens doutent des promesses concernant Sa Présence car rien ne change pas par ce qu’il n’est pas encore revenu 😉
La parousia nous la vivons depuis la pentecôte où il est venu à nous et en nous. Nous la vivons parce qu’il a dit qu’il serait avec nous tous les jours. Nous la vivons encore dans une autre dimension quand nous nous réunissons en accord car il a promis que dans ce cas il serait au milieu de nous.
Il est présent dans ses saints. Il est destiné à être vu et admiré dans ses saints (2Thess.1:10).
Et pour les irréductibles qui me sortiraient 2 Thessalonic 2:8: Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement. Sans parler de l’époque de l’accomplissement de ce verset, je voudrai juste souligner que ce n’est pas son avènement qui détruit l’impie mais l’éclat de son avènement. Force est de constater que sa présence (déjà dans nos vies) n’a pas toujours le même éclat.
Alors je finirai par ces questions:
Pourquoi la plupart des traducteurs ont traduit “parousia” par venue quand il s’agissait de Christ et par présence quand il s’agissait de Paul ou d’autres?
Pourquoi voyons nous, pour la plupart, l’avènement (la parousie) comme étant la venue, le retour du Seigneur?
Pourquoi avons -nous réduit les venues de Christ à deux alors que la Bible ne le mentionne pas?
Stay tuned pour d’autres mots barbares (euh non! plutôt grec!)

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Cet article a 95 commentaires

  1. franco

    Premièrement l’expression « seconde venue de Christ » n’apparait pas dans la Bible. L’idée d’une seconde venue est étrangère à l’enseignement du NT. Vérifiez vous-même, nulle part vous trouverez le mot « seconde » ou « second » ou « deuxième » en référence à sa venue. Limiter les venues de Christ à deux est très réducteur au niveau vision et au niveau doctrine.
    Suite à ce que t as dis Paddy , je me permets ….
    ” De même, Christ s’est offert une seule fois pour porter les péchés de beaucoup d’hommes, puis il apparaîtra une seconde fois, sans rapport avec le péché, à ceux qui l’attendent pour leur salut. (Hébreux 9:28) ”
    Paul parle ici à des juifs et eux le verront venir une deuxième fois pour leurs saluts.
    Ce sont ceux à qui Jésus a dit ” Si on vous dis :” Il est là n’y allez pas …

    1. Paddy

      J’ai déjà répondu à Thomas pour ce même post, par rapport à ce verset, merci de lire l’ensemble des commentaires avant de prendre le risque de se répéter.

      1. franco

        Désolé j’aurais du en effet mieux regarder , toutefois je pense que chaque choses arrivent pour un but .
        Tu dis ceci;
        Si nous considérons que « il apparaitra une seconde fois » traite d’un retour physique de Jésus sur la terre, nous devons croire que la première fois a été lors de son incarnation sur terre. Or que dit le texte vers.24 « afin de paraître maintenant pour nous devant la face de Dieu », la première fois est sa venue devant dieu pour présenter son sang
        Désolé mais le verset 24 dit pas çà il dit ” Comparaitre”
        qui veut dire ;
        “Se présenter devant un tribunal, un juge ou une personne ayant une autorité dans un domaine.”
        Alors que paraitre veut dire ; “Apparaître, devenir visible.”
        Donc sans aucuns doute Jésus apparaitra et non comparaitra ce qui est une extrapolation a mon sens

        1. Paddy

          Comparaître ne vaut que pour la version Segond, c’est paraitre dans la Darby. de toute façon, ce qui compte c’est le sens du grec et le contexte. les 2 mots grecs portent la notion d’apparaitre, d’être manifesté à la vue. Donc pas d’extrapolation.
          Parce que s’il on compte comme tu le laisses supposer, il a paru une fois sur terre (incarnation), il a paru (une seconde fois) devant Dieu comme souverain sacrificateur) et il parait une troisième pour montrer que l’expiation est acceptée. Le texte dit une seconde fois. Il place la première devant Dieu donc pas d’extrapolation. De plus le contexte confirme comme expliqué dans le commentaire.

          1. franco

            comparaitre est la bonne traduction , vu le contexte ; Dieu comme Juge et Jésus comme celui qui comparait afin d’ Intercéder pour nous.
            Il a paru ( une fois) et paraitra une deuxiéme fois pour le salut des juifs .
            il n y a pas de troisieme fois car comparaitre devant Dieu c est UNE S>EULE FOIS et pour Toujours
            La traduction du Saint Esprit me semble etre meilleur que la Grec ou autre .
            Mais je ne veus pas imposer , je constate .

          2. Paddy

            Libre à toi de zapper le grec mais pour information emphanizo signifie simplement paraitre, être vu. C’est ce mot que le saint-Esprit a inspirer.

  2. fella

    il faut que j’étudie ça ,comment faire face a toutes ses informations,jésus aide moi
    j’ai lu dans ton livre ton témoignage,j’ai espéré que mes fils puissent étre touchés car tu reviens de loin ,quoique etre punk n’est plus d’actualité,enfin autant que dans ton temps,
    aujourdhui c’est plutot le rap des cités,l’islam comme révolte ,face a la société les parents et que sais-je encore
    comme s’il fallait tout cassé avant de jamais reconstruire,la miséricorde semble avoir disparu ,et le respect avec
    mais que leur faut-il pour qu’ils se réconcilient avec Dieu.l’apocalypse c’est sur!
    je vous benie en jesus schalom.

    1. Paddy

      Pour qu’il se réconcilie avec Dieu il faut vivre Dieu soit-même et ne pas leur présenter Dieu via la religion.

      1. fella

        ça s’est sur,bien dit!je m’y applique avec ardeur et foi,mais je dois dire aussi que j’ai faillit aussi bien de fois;

  3. Richo

    Certains traducteurs ont surement été victime des idées préconçues qu’ils avaient sur la venue du Christ, de la même façon que les juifs. On pensait en fait que le messie viendrait établir un royaume physique, avec pour conséquences qu’il régnerait depuis la Jérusalem physique. Les religieux de l’époque n’ayant pas vu physiquement ce qui correspondait à ce qui avait été prophétisé par les prophètes sur l’époque glorieuse de la venue du messie, ont donc tout naturellement pensé qu’il y aurait une seconde venue, cette fois-ci plus glorieuse pour établir un royaume physique. Les disciples eux-mêmes ont pensé que Jésus allait à Jérusalem pour s’asseoir sur le trône physique de David.
    A mon humble avis les traducteurs se sont loupés lorsqu’ils ont, de la même façon que les juifs, regardés prioritairement (et je dirai même uniquement) à l’aspect physique du royaume de Dieu que le messie devait manifester. Le Royaume de Dieu étant d’abord spirituel.
    Jésus dit par ailleurs dans Luc 24 : 44 « Il fallait que s’accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes ». Sous-entendu que tout ce qui est écrit de Lui est donc accompli (ce que nous voyons et ce que nous ne voyons pas).
    Moi je crois que Jésus Christ est tout le temps avec son peuple depuis sa première venue, en même temps dans le ciel et sur la terre. Après il a plusieurs façon de se manifester selon les époques et les générations. C’est à chacun de chercher et de trouver par la grâce de Dieu quelle est la manifestation de Christ pour sa génération et de marcher en accord avec Lui.
    J’ai lu l’expérience de ta rencontre avec le Seigneur et je crois fortement que ce type de rencontre doit être faite par tout les chrétiens, c’est le voir qui est en mesure de nous changer radicalement. Après les expériences sont différentes pour les uns et les autres.
    Merci pour le billet et que le seigneur te fortifie pour la suite que j’attends impatiemment car tes billets m’apportent aussi des éclaircissements sur des aspects que je ne voyais pas du tout.

  4. Dilson

    Paddy, haaaaaaaa a quand les prochaine Apocalypse Now, certain chose monte en moi, et quelque réalité s’impose a moi, besoin de confirmation, les Apocalypse Now en donne pas mal

    1. Paddy

      Pour bientôt, j’espace un peu et j’intercale car je ne veux pas que mon blog soit un “spécial apocalypse”, mais t’inquiète d’autres billets “Apocalypse Now?” arrivent.
      Merci de l’intérêt que tu y portes

  5. Jean

    Bonjour Patrick, bonjour à tous,
    Je n’y comprend rien: il n’y aurait donc pas d’enlèvement ?
    Que faire alors de ces versets:
    Matthieu 26:64 « Jésus lui répondit: Tu l’as dit. De plus, Je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. »
    Luc 21:27 « Alors on verra le Fils de l’homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire. »
    Actes 1:11 « Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, reviendra de la même manière que vous L’avez vu allant au ciel. »
    Matthieu 24:29-30 « Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. »
    Apocalypse 1:7 « Voici, Il vient avec les nuées. Et tout oeil Le verra, même ceux qui L’ont percé; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de Lui. Oui.»
    Tite 2:13 « En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ. »
    Matthieu 24:30 « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre…verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. »
    1 Corinthiens 15.51/52
    “Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés.”
    1 Thessaloniciens 4.15/17
    “Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.”
    Que faire aussi d’Enoch et d’Elie, qui furent enlevés, et ce n’est sûrement pas un hasard si les Ecritures le mentionnent.
    Et que dois-je faire de ce que le Seigneur me montra lors d’un séjour à Jérusalem, où Dieu me révéla l’Appel de L’Epouse (il me toucha d’une telle manière que je me sentis comme une femme à qui son Bien-Aimé fait la cour en lui disant des mots doux, c’était totalement inattendu et incongru… et merveilleux), et me donna cette immense désir et cette espérance d’être ravi pour être uni avec lui, en me faisant comprendre que c’était son désir et sa promesse, mais que la réalisation dépendrait de moi, et de mon obéissance ?
    Et puis, en fouillant un peu, j’ai trouvé des infos qui contredisent le sens que tu attribues à “parousia”, et il semble bien clair que sa traduction par “venue” est appropriée dans la plupart des cas.
    Et un gros coipé-collé, un : 🙂
    “Est-ce que le terme parousia employé en Mat. 24:3 signifient “présence” ou “venue” ?
    Matthieu 24:3 a été l’objet de beaucoup de discussion parmi les exégètes Bibliques. Les disciples ont demandé à Jésus (Traduction du Monde Nouveau):
    Quand ces choses auront-elles lieu et quel sera le signe de ta présence et de la conclusion du système de choses ?
    Le mot “présence” est traduit du grec parousia et est d’habitude traduit par “venue”. La compréhension habituelle est donc que “le signe” précéderait ou accompagnerait l’arrivée du Christ. La traduction interlinéaire Emphatic Diaglott a traduit parousia par “présence”, en 1870 et la Société en a déduit que cela se rapportait à “une présence invisible”. [4] si cette traduction de parousia est correcte, les disciples n’ont pas demandé un signe précédent ou accompagnant l’arrivée du Christ, mais un signe qui suivrait son arrivée et marquerait sa présence (invisible). Parousia signifie-t-il alors vraiment “présence ?”
    Parousia a la signification littérale de “présence” ou “d’être à côté,”, mais a aussi comme signification secondaire “arrivée” ou “l’arrivée” et il a comme signification technique “la visite d’un dirigeant.” Le Dictionnaire Théologique du Nouveau Testament, édité par G. Kittel et G. Friedrich, consacre quatorze pages sur le mot parousia, treize d’entre-elles “à l’Utilisation Technique du Terme.” Il présente des arguments probants pour que parousia, lorsqu’il est employé en rapport avec la seconde venue du Christ, soit traduit dans un sens technique.
    L’ensemble des traducteurs de la Bible ne soutiennent pas la traduction du mot parousia par “présence”. Dans toutes les traductions en dehors de quelques-unes, ils rendent ce mot par “venue”, “apparition”, “advent”, ou par des termes similaires. Ils le font malgré le fait, que tous reconnaissent que “présence” est la première signification. Pourquoi ? Est-il logique de croire que tant d’experts de la langue originale des Saintes Ecritures grecques ont d’une façon ou d’une autre échoué à saisir le vrai sens de parousia ?
    Les premiers traducteurs, proches du 1e siècle de notre ère, ont commencé leur travail alors que le grec koine était toujours une langue vivante. Dans presque chaque verset liant parousia à l’arrivée du Christ ils le rendent sous une forme évoquant “la venue” ou “l’apparition”. Par exemple la traduction latine, la Vulgate ainsi que des traductions latines plus anciennes ont employé le mot adventus (littéralement “la venue” ) dont le mot anglais “advent” est tiré. Ils l’ont traduit ainsi bien que la première signification de parousia soit “présence.” Pendant des siècles, le motif de cette traduction est resté un mystère, jusqu’à ce que des fouilles au début du siècle aient mis à jour des centaines de milliers d’inscriptions et de textes qui ont révolutionné la compréhension du grec koine. Par exemple, on a constaté que la Bible a été écrite dans la langue du peuple.
    Le mot parousia a révélé toute sa signification comme par exemple dans le travail du Professeur Adolf Deissmann en 1908, Light from the East , l’article sur le mot parousia commence avec l’explication suivante :
    Une nouvelle fois une des idées centrales de la plus vieille forme d’adoration Chrétienne reçoit plus de lumière des nouveaux textes, viz. parousia [parousia], ‘ l’apparition, l’arrivée, ‘ un mot exprimant les espoirs les plus ardents de St Paul. Nous pouvons maintenant dire que la meilleure interprétation de l’espoir Chrétien Primitif sur la Parousia est le vieux texte de l’Apparition, ‘ Contemplez, votre Roi vient. ‘ [Matthieu 21:5].Du début de la période Ptolemaique jusqu’au deuxième siècle de notre ère, nous sommes capables de suivre ce mot dans les régions de l’est comme une expression technique désignant l’arrivée ou la visite du roi ou de l’empereur.
    Ainsi il y a un consensus général parmi les chercheurs modernes pour que parousia dans les Saintes Ecritures grecques, quand il est utilisé pour désigner la seconde arrivée du Christ, soit employé dans le sens technique d’une visite royale. Une telle visite aboutit bien sûr à une présence, mais l’accent est mis sur l’arrivée.
    La Société a donné plusieurs explications sur les raisons qui la poussait à rendre systématiquement parousia par “présence”. Après avoir reconnu les points expliqués ci-dessus à propos de la signification technique de parousia, la Traduction Interlinéaire du Royaume (Kit), 1969, déclare :
    Cependant, cela ne nie pas ou réfute que dans les Saintes Ecritures grecques Chrétiennes ce mot a la signification de présence quand il est employé en relation avec Jésus Christ ou d’autres. Pour savoir ce qu’un mot signifie le contexte des Ecritures est plus décisif que l’utilisation de papyrus externes pour traduire ce mot d’une façon technique.
    Malheureusement l’argument n’est pas développé et aucun exemple n’est donné pour expliquer en quoi le contexte prouve cela.
    Il est fourni un article plus récent sur parousia dans la Traduction du Monde Nouveau des Saintes Ecritures avec Références, 1984 pp. 1576-7 (l’Annexe 5b-Anglais), qui commence en citant quatre traductions de la Bible qui rendent parousia par “présence” en Mat. 24:3. Cependant, les trois premières ont été publiées avant les découvertes de Deissmann et ses collègues et la quatrième n’est autre que la Traduction du Monde Nouveau. L’ouvrage de référence principal cité, la Parousie de Israel P. Warren, date de 1879.
    Plusieurs lexiques grecs modernes sont mentionnés, qui tous donnent “présence” comme étant la signification première de parousia. Mais il n’est pas dit aux lecteurs que ces mêmes lexiques soulignent que ce mot est employé dans son sens technique quand les Ecritures grecques se réfèrent à la parousia du Christ. Le TDNT (le Dictionnaire Théologique du Nouveau Testament) qui consacre plus de 13 pages sur 14 à ce sujet, explique la raison de cette utilisation.
    Le livre Perspicacité, Vol. 2, p. 676 (anglais), se réfère au Vine’s Expository Dictionary of Old and New Testament Words pour soutenir la traduction de parousia par présence. Même si ce dictionnaire est en général un excellent ouvrage de référence, W. E. Vines était membre d’une branche des Frères de Plymouth et était un des partisan les plus zélé de la doctrine “de l’enlèvement secret de l’Eglise” . C’est apparemment la raison pour laquelle il a donné à la définition de parousia le sens qui soutenait ses idées théologiques, mais cela provoqua plusieurs conflits entre lui et les autres chercheurs bibliques.”
    Source: http://tjrecherches.chez.com/gentile4.htm
    Alors sans être docteur en Ecritures ou grecologue (!), ni confit dans une interpétation traditionnelle des Textes, je me permet de me poser des questions sur la pertinence de ta façon de voir les choses, mon frère.

    1. Paddy

      Je vais essayer de reprendre dans l’ordre.
      Concernant l’enlèvement, effectivement je ne crois plus à l’enlèvement des saints pour qu’ils aillent au ciel par contre je crois à un “aller” a sa rencontre dans les airs pour revenir avec Lui. Pour plus de détails voir le chapitre III + les commentaires.
      L’enlèvement d’Elie et d’Hénoc sont des faits, pas des promesses 😉
      Concernant la parousia, je vois que tu as fait de recherches et c’est tout à ton honneur. je répondrai juste que l’on peut, en partant d’un apriori, affirmer que l’utilisation du terme parousia a sens différent quand il s’applique à Jésus- Christ. Mais ça reste une vue partisane. Parousia est un nom, la racine vient d’un verbe, pareimi. Pour vulgariser l’action de pareimi c’est une parousia. On ne peut jamais faire divorcer un verbe de son action. Pareimi signifie être présent, être parmi, il ne signifie pas venir (même si parfois les traducteur ont pris quelques libertés).
      En Matthieu 24 les disciples ne savaient que Jésus allait partir, comment auraient-il pu demander “quel sera le signe de ta venue?”.
      Si dans chaque verset ou l’on rencontre le mot “parousia”, celui-ci est traduit par présence, les versets restent cohérents et intelligibles.
      Maintenant que chacun est une pleine conviction dans son cœur.
      Merci pour ta contribution.

  6. Pharouest

    Il y a pourtant bel et bien 7 “fêtes de l’Eternel”, Jésus (venu en chair) ayant accompli les 4 premières et devant accomplir les 3 autres lors de Son retour:
    1/ “Fête des trompettes” et enlèvement de “l’épouse”, pas “l’Eglise”.
    2/ “Fête des expiations” (pendant la colère de Dieu=les 7 coupes) et rachat de la Maison de David (Romains 11) et des “vierges folles”.
    3/ “Fête des Tabernacles” avec retour en gloire de Jésus avec Ses élus pour “tabernacler” sur Terre pour le Millénium pendant lequel Il paîtra les nations avec une “verge de fer”…
    Tout cela est en toutes lettres dans la Bible avec plusieurs occurrences.
    Cela dit, ça ne remet pas en cause le fait que Jésus peut et doit se révéler tous les jours par “Christ en nous”, mais cela remet en cause toutes les fausses théologies du “kingdom now” qui voudraient que “l’Eglise” règne sur Terre maintenant et sans son Chef.
    A propos de fausses traductions, il y en a une qui est très religieuse en Colossiens 2:17 et qui dit: “c’était l’ombre des choses à venir… “, alors qu’il est bien écrit: “C’EST…” (“esti”= verbe être, 3ème personne, présent de l’indicatif).
    … ce qui est évident puisque nous ne sommes pas encore dans le Millénium.
    On remarquera d’ailleurs que la plupart des fausses traductions de ce genre sont dues à des traducteurs catholiques romains ou luthéro-protestants qui ont pour point commun l’antisémitisme (que ce soit conscient ou non).
    Amicalement.

    1. Paddy

      Attention de ne pas être dogmatique avec des interprétations. Plusieurs interprétations sont possibles mais il faut se rappeler que pour l’accomplissement de la Paque et de la pentecôte, beaucoup ont été surpris et ne l’avaient pas prévu ainsi, ne pensons pas être plus malin.
      Pour Colossiens 2:17, c’est vrai et c’est faux. c’est vrai qu’il y a bien un présent de l’indicatif mais la structure même de la phrase même indique que le “c’est” englobe tout ce qui est “listé” avant, considère les choses en soi, abstraction faite du temps, et ne signifie pas “est actuellement, à présent”. Attention de ne pas donné des leçons de grec uniquement a partir de définition strong prise de la bible online.

  7. Thomas

    Bonjour Patrick, je prend en cours la discussion et n’ai pas eu le temps de tout lire alors peut être que ma simple question a déjà été soulevée : Vous dites : “l’expression « seconde venue de Christ » n’apparait pas dans la Bible.”
    Mais dans Hébreux 9:28 nous pouvons lire :
    “ainsi le Christ aussi, ayant été offert une fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois, sans péché, à ceux qui l’attendent pour le Salut.” Le mot “seconde” apparait donc bien dans le NT et cela dans les versions Darby,Martin, Ostervald, Louis-Segond ainsi que la version Anglaise King James. Ce passage semble clair et précis et parle bien de la seconde venue du Christ non ?

    1. Paddy

      Merci pour cette remarque très intéressante. Je répondrai sans te prendre a partie mais en restant dans les généralités.
      Tout d’abord, en termes d’interprétation des écritures 2 règles en or,
      Ne jamais sortir un texte de son contexte sinon ça devient un prétexte.
      La bible n’est pas un puzzle ou l’on cherche des pièces qui paraisse de la même couleurs, avec le même motifs et on essaie de les assembler tant bien que mal.
      Il ne faut surtout pas sortir ce verset du contexte large, c’est-à-dire l’épitre aux hébreux dans son entier.
      Le mot clé de ce livre est « meilleur(e) ». C’est un livre qui compare les 2 alliances et qui donne un verdict sans appel.
      Il ne faut pas non plus le sortir de son contexte immédiat le chapitre 9.
      Si nous considérons que « il apparaitra une seconde fois » traite d’un retour physique de Jésus sur la terre, nous devons croire que la première fois a été lors de son incarnation sur terre. Or que dit le texte vers.24 « afin de paraître maintenant pour nous devant la face de Dieu », la première fois est sa venue devant dieu pour présenter son sang. Il est parlé de Christ comme souverain sacrificateur qui, comme le faisait celui de l’ancienne alliance en type, paraissait devant Dieu pour le peuple puis paraissait devant le peuple prouvant que le sacrifice était accepté.
      Le texte nous présente Jésus comme souverain sacrificateur (vers.11, vers.25) paraissant devant Dieu pour nous avec son sang puis nous apparaissant ayant obtenu une pleine rédemption et nous garantissant un plein salut.
      De plus le mot apparaitre serais mieux traduit pas rendu visible, être vu, ça n’est pas un mot extraordinaire, réservé pour « la seconde venue de Christ ». Pour commencer il ne signifie pas venir! Il est employé en Act 1 :3 (vu par les disciples), Act.26 :16 (où Jésus est apparu a Paul et lui dit qu’il va encore lui apparaitre), 1Cor 15 :5-8 (où il est apparu a Cephas, puis au 12 puis a 500 ; apparu à Jacques, à tous les apôtres , à Paul. Ce verbe en lui-même n’a rien d’exceptionnel, Jésus après sa résurrection est apparu, s’est rendu visible maintes fois. Le texte nous parle ici qu’il a paru une fois pour nous et qu’il apparaitra une seconde fois, pas maintes fois. Ce n’est donc pas au niveau du verbe qu’il faut mettre l’accent mais au niveau du contexte.
      Rien dans le contexte nous parle d’un retour de Jésus, tout converge vers une démonstration de son œuvre rédemptrice et de son ministère céleste.
      Il apparaitra sans péché a ceux qui l’attendent pour leur salut, il sera rendu visible, il sera vu par ceux qui l’attendent pour leur salut.
      Nous avons la promesse, avons-nous sa réalisation ? Jésus nous est-il il apparu sans péché comme notre souverain sacrificateur pour notre salut ? Avons-nous une attente a ce niveau ou nous contentons-nous d’une approche intellectuelle?
      Le thème abordé dans ces versets n’est pas sa seconde venue mais son sacerdoce. L’allusion à une seconde venue dans ces versets serait comme un cheveu sur la soupe.
      Je sais que j’ai donné une réponse version compressée qui mériterait sûrement d’être développée, mais il y a déjà là des pistes de réflexions.

      1. Thomas

        Merci Patrick pour cette réponse rafraichissante et enrichissante! 🙂 Comme quoi, chacun doit effectivement bien faire attention au contexte et aux sens des mots dans leur traduction original, moi le premier! Heureusement que le message de l’Evangile demeure simple pour tout le monde, et encore, même là c’est pas toujours évident. D’autre part, je trouve quand même bien dommage de constater que l’écriture a été inspirée par le Saint Esprit mais que les traductions ne sont pas forcément faites par des personnes inspirées du Saint Esprit… Mais encore une fois, le miracle incroyable de Dieu est de rendre malgré tout la Bible bel et bien vivante et puissante pour celui qui le cherche avec un coeur sincère! Merci encore Patrick pour votre dévouement!

      2. Merci pour cette explication Patrick. ça nous interroge vraiment sur notre manière de comprendre ce qu’on lit. Je vais relire l’épitre aux hébreux du coup.

  8. Hugues

    Bonsoir cher Patrick,
    Concernant 1Thes. V,23
    Si ce que tu dis est vrai, c’est énorme.
    “…l’esprit et l’âme et le corps, est conservé irrépréhensible dans la présence de Jésus-Christ notre Seigneur”
    Je suis séduit, comme souvent, par l’éclairage que tu délivres sur la Parole et qui résonne en moi favorablement.
    n’étant pas exegète je ne peux pas apporter d’éléments de confirmation ou de contradiction.
    Mais je m’interroge : Toutes les différentes bibles que j’ai trouvé (Chouraqui, Pléiade, et BJ) disent “…pour la venue” ou “…pour l’avènement..” ou ” à l’avènement”
    Comment ces différents exégètes ont ils pu se tromper en traduisant “Pour” à la place de “dans” ? N’y a t-il pas d’autres subtilités de traduction qui les auraient amenés les uns après les autres à tomber d’accord ?
    Is ne sont tout de même pas tous de mèche pour nous induire en erreur la je vais devenir gravement parano…

    1. Paddy

      Je te rassure, ils ne sont pas tous “tombés” dans le panneau. Je connais au moins 3 traductions anglaises (qui sont des traductions de référence au niveau littéral) la “Young’s Literal Translation” (1898) et la “Rotherham’s Emphasized Bible” (1897) et “The Emphatic Diaglott” (1864) qui ont traduit ” in the presence of our Lord Jesus Christ”. je communique les dates de ces traductions pour montrer que ça n’est pas une “lubie” de dernière minute.
      Maintenant il ne faut pas devenir parano, ça n’est pas intentionnel, la traduction c’est très délicat, les traducteurs se sont juste laissé “piéger” par leur compréhension du mot “PAROUSIA”.
      Ce qu’il faut savoir aussi c’est que de nombreuse traduction sont en fait des révisions de traductions précédentes d’où la facilité de reproduire l’erreur.

  9. Bereen Radic

    C’est une révélation énorme pour moi. Pourquoi remettre a plus tard cheque l’on peut faire aujourd’hui? Pourquoi attendre sa présence plus tard alors que l’on peut en jouir aujourd’hui! Quelque part il est déjà revenu sur terre,nous sommes son temple, son corps. Wouahhhh c’est de la bombe. Pourquoi vivre comme des orphelins puisqu’il a dit qu’il ne nous laisserait pas orphelins! j’ai hâte de lire la suite.

  10. Dilson

    Des 1er com’s au derniers on est passé du sujet de “la présence” celle de “Jésus et (est) Christ”.
    mais dans tout cela, comme je l’ai déjà mentionner dans les com’s précèdent, la bible, en te lisant,
    devient de plus en plus mystique autant que les livre apocryphes. Patrick, ou tu vas, je sais pas,
    mais que Christ demeure avec toi, parce que tu ECLAIRE tellement FORT nos vie, et un certain minus appeler ‘”menteur”
    n’apprécie surement pas. Mais je sais une chose “la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres n’ont pas pu le retenir, Jean 1.5.”
    Que le Christ Jésus te fortifie et te permette de surmonter tous les obstacles et que RIEN ne puisse t’empêcher de continuer. briller, sincérement merci. Brille

    1. Paddy

      Merci pour l’encouragement